Des concepts et des évolutions
En 2021, l’AEMO a vu œuvrer un groupe de réflexion constitué de professionnel·le·s de terrain issu·e·s de la DGEJ et de la FJF à propos de l’efficacité de la collaboration et de l’exhaustivité de son concept. Le rapport final suggère de compléter le concept avec des modalités orientées vers des interventions intensives et des accompagnements à plus long terme.
La dernière version du concept socio-éducatif de Point Rencontre a été entérinée par la direction de la FJF en mars et a fait l’objet d’une lettre de validation de la DGEJ en juin. Si, pour de multiples raisons, les travaux de révision ont été longs et laborieux, le résultat est à la hauteur des attentes formulées par les parties. S’agissant d’une révision approfondie, le nouveau concept a besoin de temps pour être confronté aux réalités du terrain et son contenu affiné en conséquence.
Pour Histoires de PARENTS, le point significatif est la création d’un accès unique à la prestation. Il représente la réponse la plus logique et la plus efficace aux préoccupations exprimées en 2018 et 2019 lors du déploiement du Concept 360°. Mis en œuvre cette année, cet accès unique est un « guichet » traitant à la fois les demandes des établissements scolaires et celles des parents.
Les ateliers de Protée financés par la Chaîne du Bonheur avaient timidement démarré en septembre 2020. Le bilan 2021 est globalement satisfaisant puisque les ateliers répondent aux besoins identifiés par les participant·e·s et les mandant·e·s. Les activités de groupe contribuent à la reconnaissance et au renforcement identitaire des enfants et jeunes concerné·e·s. Le potentiel de développement est important et fera l’objet de réflexions et de décisions dans le courant de l’année prochaine afin d’avancer dans le sens des ambitions du projet.
A noter que le DIOP a quant à lui rejoint le secteur le 1er janvier à la suite de la réorganisation du Comité de direction.
Durant ces dix dernières années, le secteur s’est développé en regroupant les prestations ambulatoires de la FJF. Ce choix a généré de la cohérence à l’interne et à l’externe. Au fil des ans, des missions, des concepts et des organisations de natures très différentes les uns des autres ont ainsi été réunis. Pour pallier la complexité qui en résulte, la solution est probablement à chercher du côté de l’évolution de la structure de gestion vers un modèle commun à l’ensemble des prestations du secteur. Dans les années à venir, l’organisation du secteur devra intégrer les demandes de la DGEJ dans la perspective d’une régionalisation des prestations ambulatoires et, afin de répondre au mieux aux besoins des bénéficiaires, il s’agira aussi d’atteindre les objectifs de transversalité et d’efficience de la FJF.
Luca Zuntini
Directeur du secteur Prestations de jour & Activités grand public