(In)former pour une prise en charge optimale

En 2021, Point Rencontre a donné, en collaboration avec deux institutions actives dans le maintien de l’exercice du droit de visite, une formation à une quarantaine de magistrat·e·s. L’objectif : un meilleur aiguillage des familles vers le prestataire le plus adapté à chaque situation.

Au mois de décembre, le temps d’une matinée, Point Rencontre a participé à une formation destinée aux juges de paix et président·e·s de tribunaux. Aux côtés de représentant·e·s d’Espace Contact (Association Le Châtelard) et de Trait d’Union (Croix-Rouge vaudoise), Stéphanie Clouet-Macheret, responsable de Point Rencontre Est, a œuvré pour permettre aux justices une bonne compréhension des différences entre les prestations. Cette formation organisée sous l’égide de la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ), de l’Unité de pilotage des prestations éducatives contractualisées (UPPEC) et du Secrétariat général de l’ordre judiciaire vaudois a permis de présenter les trois principaux mandataires d’exercice du droit de visite. Confronté·e·s à des divorces ou des séparations conflictuelles, les magistrat·e·s disposent d’un temps limité pour prendre une décision quant aux modalités de l’exercice du droit de visite et il s’agissait de leur donner les informations nécessaires pour une orientation optimale des familles. « Nous avons détaillé les prestations et mis l’accent sur leurs différences en termes de délai d’attente, de durée maximale d’accompagnement et de profil des encadrant·e·s entre autres. Il est important de savoir que les visites au Point Rencontre ne sont pas médiatisées, cela implique que les parents que nous accueillons doivent être autonomes. Dans le même ordre d’idée, un tableau synthétique a été établi », précise Stéphanie Clouet-Macheret. L’initiative a porté ses fruits selon la responsable du Point Rencontre Est : « Les participant·e·s se sont montré·e·s intéressé·e·s, il y a eu des questions et les retours ont été positifs. Cela a aussi été l’occasion d’humaniser les rapports et de créer du lien. Désormais, certain·e·s juges de paix et président·e·s de tribunaux n’hésitent pas à nous appeler quand elles ou ils se demandent si le Point Rencontre est la prestation la mieux adaptée à une situation donnée. »

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